En 1918, trois coopératives jouent un rôle central dans l’agriculture du Québec : la Coopérative des fromagers de Québec, le Comptoir coopératif de Montréal et la Société des producteurs de semences de Sainte-Rosalie. La concurrence qu’elles se livrent compromet non seulement leur développement respectif, mais l’avenir du mouvement coopératif dans son ensemble. L’idée d’une fusion est alors lancée, mais elle ne rallie pas encore tout le monde.
En savoir plusLes pourparlers se poursuivent quelques années, mais avortent à chaque fois. En 1921, les trois coopératives sont confrontées à une crise économique qui se traduit par une importante chute des prix des denrées agricoles. Au même moment, le dirigeant de la Coopérative centrale des agriculteurs se présente en politique et procède à la vente du Bulletin des agriculteurs, ce qui indispose le ministre de l'Agriculture de l’époque. Ce dernier, par représailles, remplace les dirigeants de la coopérative par des membres de son choix et soumet un texte de loi pour créer la Coopérative fédérée de Québec en fusionnant les trois centrales coopératives.
L’assemblée de fusion des trois centrales est convoquée pour le 31 octobre 1922. Elle réunit 200 personnes, qui acceptent la fusion. C’est ainsi que la Coopérative fédérée de Québec voit le jour, tout juste après avoir reçu la sanction royale le 29 décembre 1922.
En savoir plusEn plus de l’arrêt de la concurrence entre les coopératives, la fusion présentait de nombreux avantages. Les fonctions respectives des trois organisations permettaient une meilleure utilisation de la main d’œuvre et des locaux, et de cette manière, le groupe bénéficiait d’un meilleur pouvoir de marchandage auprès des fournisseurs.
Entrée dans la vente des équipements pour les fermes dans le secteur laitier.
En savoir plusAvec l’arrivée de l’électricité dans les zones rurales, la trayeuse connait beaucoup de succès vu le temps qu’elle permet de sauver aux producteurs. Leur popularité est si grande que la Coopérative fédérée de Québec peine à fournir à la demande ! Les trayeuses disponibles seront placées dans le plus de paroisses possible, souvent chez un personnage en vue dans le village.
Modernisation et mécanisation des installations avicoles et des meuneries de la Coopérative.
L’ancien service de la mécanique agricole est réorganisé en 1945. En plus du matériel de beurrerie et de fromagerie, il est désormais en mesure d’équiper les postes de mirage et d’abattage de volailles et les meuneries québécoises.
Début de la vente de produits pétroliers par la division Sonic.
En savoir plusLe commerce du pétrole, moins spécifiquement agricole que les autres services dispensés par la Coopérative fédérée de Québec, nait d’un besoin exprimé par les cultivateurs. Ceux-ci ne connaissent pas le produit et peinent donc à faire confiance aux distributeurs. La Coopérative fédérée de Québec entre dans le secteur en achetant la compagnie Piette & Frères de Joliette. Après 1970, le marché se transforme avec l’arrivée des tracteurs diesel et la coopérative adopte une politique favorisant l’ouverture de stations-service pour desservir les populations rurales.
Création du secteur quincaillerie et machines agricoles avec l’ouverture d’un centre de distribution à Trois-Rivières.
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Les produits de quincaillerie sont de plus en plus demandés par les agriculteurs et la Coopérative fédérée de Québec souhaite donc distribuer aux magasins agricoles des coopératives une gamme plus large de produits. La bannière Quincaillerie Co-op est alors créée et connait dès son lancement un grand succès.
Naissance d’Olymel, aujourd’hui le chef de file canadien de la production, de la transformation et de la distribution des viandes de porc et de volailles.
Dans le but de consolider le secteur de la transformation de viande de porc, la Coopérative fédérée de Québec crée la société en commandite Olymel en fusionnant ses activités avec celles du Groupe Olympia.
Implantation d’Olymel dans l’Ouest canadien avec l’acquisition de l’abattoir Red Deer en Alberta.
En savoir plusLa position dominante d’Olymel sur le marché québécois et la situation stratégique de l’Alberta expliquent cette volonté d’expansion vers l’Ouest. La province connait alors un accroissement de la production porcine et sa proximité des ports de la côte ouest permet de gagner quelques jours pour l’exportation au Japon. Olymel contribue ainsi à établir la notoriété du porc québécois à l’étranger, ce qui se concrétise par une croissance des exportations. L’entreprise est en effet le premier exportateur canadien de viande de porc, surtout des produits à valeur ajoutée.
La Coopérative fédérée de Québec devient La Coop fédérée.
En savoir plusLa Fédérée et son réseau de coopératives affiliées se dotent d’une image de marque rajeunie qui s’ancre dans les valeurs du passé et se tourne résolument vers l’avenir. La nouvelle signature graphique en noir et vert qui montre les sillons d’un champ symbolise la vocation fondamentale de l’entreprise depuis 1922, et le nom retenu pour la désigner est dorénavant : « La Coop fédérée ». En mettant ainsi en évidence sa principale marque de commerce, soit « CO-OP », l’entreprise se positionne à la fois auprès de ses membres et du public.
Début de l’expansion hors Québec dans le secteur des fertilisants par l’acquisition d’Agronomy Company of Canada et d’Agrico.
En savoir plusLe Secteur des productions végétales s’efforce d’accroître son offre de services, mais il connait surtout une expansion considérable hors Québec grâce à l’achat de deux entreprises ontariennes : Agronomy en 2008 et Agrico en 2011. Cette importante acquisition permet à La Coop fédérée d’accroître sa pénétration du marché ontarien et de celui des Maritimes. Elle devient ainsi une joueuse majeur dans la vente des intrants en productions végétales dans l’est du Canada.
Le Groupe BMR, dont La Coop fédérée détenait une participation minoritaire depuis 2013, devient une filiale à part entière.
La Coop fédérée regroupe ses activités de distribution d’énergies (Sonic) avec celles de Groupe Filgo. Le réseau de La Coop devient donc partenaire à 50 % de la nouvelle entreprise née de cette fusion : le Groupe Filgo-Sonic.
Amorcé en 2016, le projet Vision 2020 prend officiellement forme en 2018 avec le lancement d'un projet pilote pour le premier partenariat régional agricole avec VIVACO groupe coopératif. Le projet de modernisation se poursuit dorénavant sous le nom de Vision Plus.
Annonce de la conclusion d’une entente par laquelle Groupe BMR se porte acquéreur d’une participation dans l’entreprise Lefebvre & Benoit, un chef de file de la vente de matériaux de construction aux entrepreneurs.
Pour assurer au monde un avenir durable.
La Coop fédérée et ses divisions souscrivent à six objectifs de développement durable de l’ONU (lutte contre les changements climatiques, travail décent et croissance économique, élimination de la faim, bonne santé et bien-être, assainissement de l’eau, ainsi que consommation et production responsables).
Avec la pandémie de COVID-19, Sollio Groupe Coopératif lance l’initiative De nous à vous, à laquelle se sont jointes 17 coopératives agricoles du réseau, afin de remettre plus des denrées alimentaires et de l’argent à des organismes qui viennent en aide aux gens dans le besoin, partout au Québec et dans l’est de l’Ontario.
Sollio Groupe Coopératif est fier lauréat du programme des Sociétés les mieux gérées du Canada.
Fortes de son modèle d’affaires coopératif, ses divisions ont su faire preuve de résilience en s’adaptant durant la pandémie de COVID-19. Les chaînes de production n’ont pas été épargnées, mais c’est en travaillant ensemble que l’organisation a pu rester agile devant les obstacles.
Sollio Groupe Coopératif souligne ses 100 ans, les pieds bien ancrés dans le présent, mais le regard tourné vers le futur.
Sollio Groupe Coopératif célèbre ses succès et apprentissages des 100 dernières années en publiant un livre Sollio Groupe Coopératif : 100 ans de coopération.
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